Un printemps, finalement.

C’est fascinant comme certaines journées commencent comme toutes les autres et quelques heures plus tard, je me retrouve à rédiger un article de blog, comme ça, parce que j’ai envie.

J’ai repris le journal régulièrement depuis plusieurs jours et ça fait beaucoup de bien ! En revanche, je reste inquiète à propos des douleurs… On verra bien.
Comme d’habitude, la machine a redémarré doucement avec du collage et des commentaires éloquents (non) à propos de la météo mais je réalise que c’est pas si important face au plaisir de se retrouver à mon bureau, armée de mon petit bazar et baignée d’un rayon de soleil en prime.

Enfin, vient le jour où je ressors le carnet de croquis. Je m’essors la cervelle trop longtemps en quête d’un sujet et puis je décide de gribouiller le premier truc qui me vient à l’esprit : mes plantes ont besoin de lumière et je crois que moi aussi.

Page de carnet représentant une plante succulente étiolée, en nuances de vert sur fond rose pâle. A gauche, les fournitures utilisées pour le dessin.

Journal

Le mois de novembre est, depuis quelques années, le moment où j’aime faire le point sur l’utilisation de mon journal. J’ai recommencé à écrire régulièrement fin 2016 et après que 2017 et 2018 se soient révélées plutôt fastes…

(Je vous invite à parcourir le tag journal, si vous voulez creuser…)

… J’ai peu utilisé mon journal en 2019. Une tendance qui s’est confirmée cette année encore, les raisons étant celles que j’évoquais dans mon dernier article.

Mon fidèle Leuchtturm1917, simple, noir, 249 pages, papier 80g, pointillés.

Le journal m’apparaît toujours comme un outil précieux d’organisation : j’aime l’avoir toujours sous la main, pour y jeter mes idées rapidement ou planifier ce que je veux faire. Et j’apprécie aussi de pouvoir m’y référer plus tard au gré de mes besoins… Ou simplement de le feuilleter pour me souvenir de mon état d’esprit à un moment ou un autre.

Pour autant, si je m’en sers presque quotidiennement…
(J’aime m’installer devant le matin au réveil pour faire le point.)
… Je n’écris plus de longues notes rapportant les évènements ou mes sentiments et je n’y dessine plus non plus.

Ca ne me manque pas, mes habitudes ont seulement changé. Mes envolées lyriques ont trouvé leur place dans l’univers numérique, un environnement plus pratique et nomade, accessible depuis un ordinateur aussi bien que mon téléphone. Et le dessin a ses espaces dédiés, qui me permettent aussi d’être plus… Fantasque. 🙂

C’est austère et cela m’arrive de le regretter mais j’aime aussi cela soit visuellement sobre et minimaliste, c’est apaisant.

Une affaire de choix.

En pratique, mon système reste le même : une page pour le mois, avec un petit calendrier, sur laquelle je peux aussi accumuler des post-it. Une page avec un calendrier vertical, que je remplis au jour le jour et qui permet d’avoir une vision d’ensemble. Enfin, un espace variable pour prendre des notes au gré de mes envies, qui ne sert parfois même pas.

Tenir un journal est une activité que je recommande chaudement. Sa forme, son apparence, ne comptent que si vous le souhaitez.
Comme beaucoup d’autres choses, l’important, c’est ce qui se trouve à l’intérieur.

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Journal

C’est parti pour l’article annuel concernant le journal.

J’ai toujours collectionné les carnets et toujours plus ou moins pris des notes mais ce n’est que depuis 2016 que je suis vraiment méthodique.

D’abord fascinée par le concept de bullet journal, j’ai fini par m’en écarter peu à peu, tout en conservant certaines habitudes fort utiles.

Du point de vue de la forme, j’ai testé plusieurs approches :

  • En 2016, un carnet A5 Rhodia noir
  • En 2017, un carnet A5 Leuchtturm1917 gris
  • En 2018, un carnet A5 perso à partir de 2 cahiers scolaires
  • En 2019, un carnet A5 perso d’inspiration traveler notebook
  • En 2020, un carnet A5 Leuchtturm1917 noir

Je m’en tiens au format A5, le compromis idéal entre espace disponible et transportabilité. De plus, les carnets Leuchtturm1917 tout simples me conviennent bien. (249 pages, papier 80g, pointillés)

En ce qui concerne l’organisation, j’ai toujours préféré le découpage annuel mais ce système instinctif a ses limites : difficile d’évaluer l’espace nécessaire et le passage d’un carnet à l’autre présente un défi à une période déjà chargée.

C’est pourquoi, début 2019, j’avais décidé d’expérimenter une nouvelle méthode qui me permettait d’ajouter puis d’archiver de plus petits carnets à l’intérieur, au fur et à mesure de mes besoins.
L’idée était bonne mais s’est finalement révélée peu concluante, peut-être pour d’autres raisons.
Si bien que je l’ai mise de côté pour le moment.

Le mois de novembre est traditionnellement le moment où je réfléchis à tout ça et cette année, j’ai constaté que j’avais beaucoup moins écrit.
Les raisons semblent multiples : un désintérêt général peut-être mais aussi le fait que la méthode choisie cette année s’est révélée décevante et que j’ai beaucoup écrit sur mon ordinateur.
Finalement, j’ai eu envie de bousculer mes habitudes une fois de plus.

C’est pourquoi j’ai démarré un nouveau carnet en fin d’année. En repartant sur une valeur sûre du côté de la forme et en décidant de l’utiliser comme bon me semble, quitte à devoir en changer – faute de place – dans quelques mois.

En vertu de mes inspirations du moment, je m’en tiens à un grand minimalisme et contrairement aux autres années, je me concentre sur l’écriture à cet endroit.

Je suis ravie de cette décision pour le moment mais vu que j’ai un beau journal tout neuf, je ne suis probablement pas très objective. 😉

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Août-remer

Cette année, comme pour le blog, je suis moins investie dans mon journal.

Je me demande parfois si ça vient de la nouvelle forme que je lui ai choisi pour essayer, d’une lassitude passagère ou bien des aléas de la vie en général.

Cette année donc, le journal est un cousin éloigné et artisanal de ce que j’appelle les « traveler’s notebook ».

Une « pochette » qui regroupe des carnets que je peux ajouter/retirer simplement en les passant dans un élastique central.

L’idée étant de pouvoir varier les carnets intérieurs entre du papier adapté soit plus au dessin, soit plus à l’écriture. D’en transporter plus ou moins à la fois, voire, en conservant ce système plus d’un an, de ne pas subir de rupture brusque entre le mois de décembre et celui de janvier.

Ce système ne change pas tant que ça mes habitudes et j’utilise la même organisation mensuelle dans chaque carnet, par exemple.

Une page de couverture qui permet de repérer facilement chaque mois, un calendrier mensuel pour planifier et des pages de journal ensuite.

Mon recours massif au collage a peut-être à voir avec le fait que j’y passe moins de temps en général mais j’y dessine définitivement moins.
Cela fait quelques mois que j’utilise plus mes carnets de croquis dédiés ou même des feuilles de papier indépendantes.

La perpétuelle évolution de mes envies et de mes besoins dans le domaine est parfois un peu fatigante mais je commence à penser qu’elle est inévitable… Et si je regrette le fantasme d’un système éprouvé et rassurant, la fraîcheur du changement est aussi agréable !

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2018, Semaine 31

Cette semaine entre fin juillet et début août, j’ai l’habitude de vous montrer des extraits du journal. Mon problème, c’est qu’il est un peu à l’abandon depuis le début de l’été… Alors après quelques hésitations, voilà un exemple parmi tant d’autres de pages laissées vides.

Et dans la même veine, ma couverture pour le mois d’août, terminée au soleil sur la terrasse… Le 18 ! :p

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2018, Semaine 26

Dernière semaine de juin, c’est le moment de partager à nouveau quelques extraits du journal, même s’il est un peu à l’abandon depuis le début de l’été.

Et la couverture du mois de Juillet… La couleur dominante sera rose-rouge et le thème : les cerises !

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2018, Semaine 22

Dernière semaine entre le mois de mai et de juin oblige, cette fois je vous propose quelques extraits du journal.

La couleur dominante de mai était donc le vert, quant au thème, il est resté assez flou même pour moi ! J’avais envie de feuilles tropicales et j’ai adoré dessiner des coquilles d’escargots un peu partout, d’ailleurs, je ne suis pas mécontente de mes deux gastéropodes de la toute fin du mois.

Et enfin, la couverture du mois de juin :
la couleur dominante sera un jaune-ocre et le thème, coquillages et sable fin.

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2018, Semaine 9

Le joli mois de mars commence et avec lui, une nouvelle couverture et sa vue d’ensemble.

J’en profite aussi pour changer complètement de système parce que ça me manquait de ne plus écrire autant qu’avant.
Par contre, le collage reste bien présent et pour les plantes carnivores… Je vous renvoie vers mon compte Instagram. 😉

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2018, Semaine 1 bis

Je continue de rattraper le retard accumulé avec les fêtes de fin d’année et j’en profite pour parler gribouille à nouveau.

Ces derniers temps, j’ai envie de suivre mon instinct et mes lubies passagères. Je me dis que finalement, je ne suis jamais aussi productive que lorsque je me laisse emporter par l’inspiration du moment.

Pour tout vous dire, il y a quelques semaines seulement, j’envisageais de faire de mon journal une belle chose minimaliste, classieuse et très ordonnée. Par exemple, je voulais m’interdire de coller quoi que ce soit dedans.
Rapidement, j’en suis même arrivée à me dire que ça serait mieux de ne pas trop peindre/encrer dedans puisque ça fait gondoler les pages…

Ouais.
Psychorigidité quand tu nous tiens.

Et puis, avec ce projet de fabriquer mon propre journal est peu à peu apparue l’envie d’embrasser une autre vision.
Celle des journaux qui ne ferment plus que difficilement, celle des tranches explosées, celle – j’ai envie de dire – des objets qui débordent de la vie qu’ils ont vécu.
Parce que c’est peut-être moins net mais que c’est beau aussi.

Donc, pour la faire courte, j’ai douze ans à nouveau et je suis amoureuse de mon vieux stylo plume d’école et de mes crayons bois.

C’est donc le grand retour des récaps hebdomadaires !

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2018, Semaine 1

Comme j’en parlais en fin d’année, je me suis mise en tête de fabriquer mon propre journal pour 2018.

J’avais envie d’un carnet solide, épais et esthétiquement plutôt sobre.

Je suis partie de deux cahiers standards A5 à petits carreaux. Les pages pointillées vont probablement me manquer mais le papier est épais et je pense que ça sera un bon compromis.

J’ai consciencieusement arraché les couvertures puis retiré un maximum de la colle présente sur les dos. Ensuite, j’ai tenté de rassembler les deux cahiers en les cousant… Une opération fastidieuse que j’ai franchement bâclé.
On verra bien si ça tient.
Ensuite, j’ai ré-encollé le dos à la colle blanche/à bois/vinylique… Genre beaucoup-beaucoup… En accumulant les couches entre deux temps de séchage. Et enfin, renforcé/stabilisé l’ensemble avec du kraft gommé.

Avec trois morceaux de bolduc de récupération, j’ai mis en place des marque-pages.
Bon, à l’usage, il s’avère que leur manque de flexibilité les rend franchement peu pratiques, j’hésite même à les retirer.

Avec du carton de récupération solide – des fonds de bloc à dessin, j’ai fabriqué une couverture facilement.
J’ai prévu quelques millimètres de marge par rapport aux cahiers, encollé trois morceaux distincts sur du papier kraft avec beaucoup de colle blanche, en laissant un espace entre chaque pour l’articulation et encore une fois renforcé le tout avec du kraft gommé.

D’autre part, en repliant une chute de papier kraft et en la tartinant de colle, je me suis improvisé un passant pour stylo dont je suis plutôt contente.
Il tient bien le choc et je peux y glisser deux crayons.

A l’aide d’une perforeuse, j’ai fait deux trous dans la quatrième de couverture pour passer un élastique plat de récupération, que j’ai – très élégamment – agrafé comme une barbare.
Et j’en ai profité pour coller mon passant à stylo.

J’ai collé le dos de mes cahiers dans la couverture, à la colle forte/transparente/qui-pue. Ça a l’air de tenir pour le moment mais avec le recul, je regrette de ne pas avoir dégainé le pistolet à colle.

Enfin, j’ai relié la première de couverture à la première page des cahiers (ainsi que la quatrième de couverture à la dernière page des cahiers) avec une belle feuille de papier bien épais. Je ne sais pas comment ça tiendra dans le temps mais ça avait le mérite de finir le travail joliment.

Pour ce résultat final.

Il est un peu lourd et vous pouvez voir que les cahiers ont bougé avant de se stabiliser – ils dépassent un peu de la couverture mais je suis plutôt satisfaite, dans l’ensemble.

J’avais pensé le protéger avec du couvre-livre transparent mais je suis curieuse de voir comment le kraft, le carton et les articulations évolueront dans le temps. Alors je me suis dit qu’au pire, ça serait l’occasion de changer de couverture en cours d’année.

A l’intérieur, j’aime le papier épais mais je ne l’ai pas encore soumis à tous les tests : encre, aquarelle, feutres à alcool… J’en reparlerai.

Et voilà ma couverture pour le mois de janvier !

Les marque-pages s’étant révélés totalement décevants, je pense me rabattre sur un marquage des tranches des pages importantes.

Et pour le moment, j’ai reproduit l’organisation qui m’avait si bien convenu l’année dernière : une double page par semaine.

Moyennant quelques heures de travail – dont pas mal de temps de séchage, un peu de débrouillardise, des tutos en ligne, du matériel de bureau et une somme relativement modique… Ça me semble une bonne opération.

Toutefois, le verdict final sera pour la fin de l’année.

Si vous avez des questions, n’hésitez pas !

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