Août-remer

Cette année, comme pour le blog, je suis moins investie dans mon journal.

Je me demande parfois si ça vient de la nouvelle forme que je lui ai choisi pour essayer, d’une lassitude passagère ou bien des aléas de la vie en général.

Cette année donc, le journal est un cousin éloigné et artisanal de ce que j’appelle les « traveler’s notebook ».

Une « pochette » qui regroupe des carnets que je peux ajouter/retirer simplement en les passant dans un élastique central.

L’idée étant de pouvoir varier les carnets intérieurs entre du papier adapté soit plus au dessin, soit plus à l’écriture. D’en transporter plus ou moins à la fois, voire, en conservant ce système plus d’un an, de ne pas subir de rupture brusque entre le mois de décembre et celui de janvier.

Ce système ne change pas tant que ça mes habitudes et j’utilise la même organisation mensuelle dans chaque carnet, par exemple.

Une page de couverture qui permet de repérer facilement chaque mois, un calendrier mensuel pour planifier et des pages de journal ensuite.

Mon recours massif au collage a peut-être à voir avec le fait que j’y passe moins de temps en général mais j’y dessine définitivement moins.
Cela fait quelques mois que j’utilise plus mes carnets de croquis dédiés ou même des feuilles de papier indépendantes.

La perpétuelle évolution de mes envies et de mes besoins dans le domaine est parfois un peu fatigante mais je commence à penser qu’elle est inévitable… Et si je regrette le fantasme d’un système éprouvé et rassurant, la fraîcheur du changement est aussi agréable !