Les petits robots, le retour

En mars, si vous vous souvenez bien, je dessinais une quinzaine de petits robots, sur un coup de tête.

Vers l’article :
la marche des petits robots

Le problème avec les séries, c’est que pour les conserver, les archiver, je ne sais jamais trop quoi faire.

Si bien que, sur un autre coup de tête, j’ai eu envie de les relier.

Alors TADAAA !
Les voilà tous rassemblés, en dos carré collé et je suis bien contente.

Bon, comme vous pouvez le voir, les finitions ne sont pas exceptionnelles mais je pense continuer à me faire la main.

Il faut dire que c’est rudement satisfaisant de voir cette petite pile de gribouillages devenir une sorte de produit fini.

Je vous ai dit que j’étais bien contente ? ^^

Publié le
Catégorisé comme Blog Étiqueté

Manège

Il y a des matins où je n’arrive pas à me décider sur quoi dessiner. Les générateurs aléatoires ont leurs limites, l’observation directe aussi… Quand le blocage persiste, j’aime prendre un illustré et copier.

Je ne suis pas de ceux qui pensent que la copie est une mauvaise chose. S’attribuer le travail de quelqu’un d’autre, oui, sans aucun doute.

Bref, j’aime le fanart. Par contre, je ne suis pas toute jeune. Donc, récemment armée d’un carnet de croquis format A4, je suis retombée amoureuse d’un livre de mon enfance : un illustré du Manège enchanté de Serge Danot.

Balade

Une belle journée dans un endroit aussi tranquille qu’accueillant.

L’envie de dessiner, de peindre, d’après nature.

Et un gros-gros besoin de prendre l’air.

Après une esquisse laborieuse mais déterminée, j’ai encré les lignes au stylo puis coloriser à l’aquarelle.

Les mesures de distanciation sociale se révélant étrangement pratiques pour dissuader d’éventuels curieux.

Au final, je suis agréablement surprise d’avoir hâte de renouveler cette expérience.

Simplicité

Une fois tous les 36 du mois, les choses se passent avec une simplicité confondante. Un phénomène aussi merveilleux que mystérieux.

Je prends une feuille de papier, mes outils préférés et je barbouille un truc vite fait, sans me poser de questions.
Et là où ça devient franchement extraordinaire, c’est que je suis contente de moi, à la fin.

Evidemment, c’est un prodige que je ne parviens pas à reproduire sur commande.
Alors j’essaie de bien en profiter quand ça me tombe dessus.
Ici, des coquilles colorées pour un été particulier.

Et là, un réveil aux aurores pour peindre, sans préliminaires aucun, ces gribouillis de la nature, le tout dans la plus grande sérénité.

D’ailleurs, les regarder aujourd’hui en rédigeant cet article suffit à me tirer un sourire…

Palette Paon

Il y a déjà quelques temps, j’ai acheté une petite palette en plastique dont je me sers beaucoup. Je l’ai rempli de gouache bon marché, fait quelques mélanges selon mon inspiration du moment et j’en suis très contente.

Parfois, je la nettoie sommairement et avec plaisir. D’abord parce que ça me donne l’impression de m’éclaircir les idées mais aussi parce que les combinaisons que j’obtiens au cours de l’opération me font sortir de mes habitudes.

Cette fois-ci, mon nettoyage a été le prétexte pour barbouiller un A4 épais. Puis, de gribouiller quelques paysages. Et enfin, de faire quelques recherches à propos de plumes.

Plus tard, grâce à ma tablette lumineuse, j’ai transféré un croquis inspiré d’une plume de paon sur mon fond barbouillé.

Et finalement, je me suis laissée porter par les envies du moment. La pièce finale n’est pas ma préférée mais cela ne me semble pas si important, dans la mesure où j’ai pris beaucoup de plaisir à la concevoir.

Licornes

Contrairement à ce que cet article pourrait laisser croire, je n’avais pas prévu de participer au #Junicorn cette année. Mon mois de juin s’annonçait déjà suffisamment compliqué et je n’ai pas d’affection particulière pour les équidés cornus.

Et pourtant, je devrais maintenant savoir que les choses se déroulent rarement suivant le plan, n’est-ce pas ?

Si bien que, sans prévenir, je me suis d’abord retrouvée à gribouiller ces licornes dodues, de mon propre chef…

Pour finalement enchaîner plusieurs déclinaisons d’un même modèle. Ne jamais sous-estimer le pouvoir des requêtes des neveux-nièces. 😉

En pratique, on parle ici de A4, sur du papier multi techniques de 250g.
Après une rapide esquisse transférée selon la bonne vieille technique du « transfère ton original grâce à une baie vitrée en plein été, ça passe même avec du 250g, si ton line art est bien contrasté« …
J’ai apporté quelques modifications au gré de mes envies ou des commandes de mes jeunes clients.
Encrage au Pentel brush pen d’amour, même si – clairement – je devrais prendre l’habitude de le faire APRES dans ces cas-là…
Et colorisation aquarelle + gouache + crayons + rehauts divers, formule « tout ce que tu veux jusqu’à satisfaction » !

C’était un exercice intéressant à plus d’un titre. Apprivoiser toujours un peu plus le A4 et le phénomène de déclinaison est un mélange à la fois reposant et enthousiasmant.

Et puis, je crois que j’aime bien les séries courtes. <3

Les ratés

Je me suis demandé quoi présenter pour mon mois de juin. La période est plutôt bonne d’ordinaire, pourtant cette année, entre une santé loin d’être optimale et les circonstances particulières de cette première moitié de 2020… J’ai envie de parler des ratés.

Je commence à me faire à l’irrégularité de ma productivité, faire de la limonade quand on a que des citrons et toussa-toussa.
Pourtant, si je ne recommence à partager mon travail qu’au mois de juillet, ça n’est pas parce qu’il n’y a rien à montrer mais bien parce que ce n’est pas ce qui était prévu au départ et que j’ai tardé à admettre que je ne compenserais pas toutes ces failles, si tant est que ça soit souhaitable.
Confortablement installée derrière mon clavier, à un moment où je me sens plus sereine, je contemple ce que j’ai rassemblé pour illustrer mon propos et je m’interroge. Comme d’habitude !

En mars, mes robots me laissent un arrière goût doux-amer mais surtout, j’avais prévu de travailler sur une pièce précise et puis rien.
Ou presque rien.

Je ne saurais même pas vous dire où est le problème mais depuis les étapes préliminaires, quelque chose ne va pas et je suis incapable de rebondir.

En avril, je fais preuve de plus de souplesse. Je m’adapte et je contourne certains blocages avec mon alphabet. Pourtant, j’en reste à huit pièces seulement sur les vingt-six prévues.

Ce travail est intéressant, cependant et j’en suis satisfaite. D’ailleurs, j’espère encore le mener à terme même si objectivement, les chances sont minces. Cet article sera-t-il suffisant pour me le rappeler ?

Enhardie par mon expérience en janvier avec l’auto-portrait qui se trouve ici, je décide de récidiver en mai.
C’est une catastrophe.
Du moins, j’en étais persuadée à ce moment là.

Aujourd’hui, je sirote un verre d’eau, le soleil me caresse le dos et je vois ce qui ne va pas. Je me suis entêtée avec un papier inadapté, mon mélange d’encre était mauvais… Peut-être qu’en poussant un peu plus ?

A posteriori, ces échecs ne m’apparaissent plus de la même manière. Ça n’est pas si mal ? Celle que j’étais ces derniers mois n’avait pas de raisons de se cabrer comme ça.
D’ailleurs, mon verre d’eau est terminé (pensez à bien vous hydrater vous aussi. ;)) et maintenant que j’ai fait le tour de ces derniers mois avec les récents articles, je vais lâcher le clavier pour reprendre les crayons. Avec un peu de chance, celle que je suis aujourd’hui aura un peu appris de ses erreurs.

Publié le
Catégorisé comme Blog Étiqueté

Feuilletage

Début décembre 2017, je commençais un énième carnet de croquis. C’est tellement facile et grisant de les commencer ! Bon… Les terminer, en revanche…
Pourtant, entre fin avril et début mai de cette année, je tournais la page de mon premier carnet rempli.
Grosse fierté.
Alors j’ai commis une nouvelle vidéo. Y a pas de son, je me permets de vous suggérer votre propre accompagnement sonore favori et ça va vite aussi, je me permets de vous suggérer de faire pause, au besoin.
Mais voilà, j’ai fait ça et chuis bien contente aussi. ^^

Adventices

Ambiance printemps.

Comme bon nombre de gens, j’aime dessiner des plantes. Le choix est vaste et la botanique est une science que je trouve passionnante, bien qu’elle puisse paraître rugueuse de prime abord, avec son vocabulaire qui n’a rien d’instinctif.

Par dessus tout, j’aime les plantes du quotidien, surtout celles que l’on méjuge, les mauvaises herbes ou adventices : « celles qui viennent de l’extérieur » sont mes préférées entre toutes.
N’y a-t-il pas un écart étonnant entre la vulgarité du nom que l’on a choisi pour le pissenlit et la poésie de ces fleurs brillamment ensoleillées, persévérantes malgré le passage de la tondeuse, de ces panaches duveteux qu’un simple souffle d’air emporte au loin ?

Pour ces croquis indulgents inspirés de superbes planches botaniques, j’ai d’abord placé une esquisse pour la composition, encré mes lignes au simple stylo bille puis passé quelques couches d’aquarelle et d’encre de Chine très diluée pour les ombres.

Quelques pages de plus dans mon carnet de croquis, quelques jours de plus teintés d’un parfum de printemps qui me ressemble.

Avril Alphabet

Après ma série de petits robots en mars, j’ai cherché sur quoi me concentrer en avril. Cela fait quelques temps que je tourne autour de l’idée de définir les bases de ce que je fais. De ce que j’aime faire.
Quoi de plus basique qu’un abécédaire ?

Me voilà donc à découper des feuilles de papier beige en A5 et d’y tracer des lettres élancées à l’aide de mon fidèle brushpen de chez Pentel.

Puis j’hésite. Quelle direction prendre ? J’opte pour la sobriété classique d’un trio brun/noir/blanc et avec un posca fin, je crée des maisons.
Je les veux bizarres et variées, à l’image de tous ces endroits où nous sommes nombreux à nous être réfugiés.

Je me lasse vite.
Le format est-il trop grand ? Ou est-ce naturel d’éprouver des difficultés à se concentrer dans ces circonstances ?

Cela n’a que peu d’importance. Les jours passent, mon attention est retenue ailleurs. Je regrette de laisser un énième projet inachevé s’empiler par-dessus ses prédécesseurs mais je sais aussi qu’un jour, j’aurai plaisir à le retrouver et peut-être, à le mener à son terme.

Mise à jour : Je finis des trucs : l’abécédaire !

Publié le
Catégorisé comme Blog Étiqueté